Le Groupe Porton qualifie la déclaration de 3M au sujet du dispositif de détection du SARM d'« absurdités »
LONDRES, June 16, 2011 /PRNewswire/ --
Le Groupe Porton a suivi avec beaucoup d'intérêt la réaction du public suite aux nombreux rapports de la presse au sujet de l'affaire de rupture de contrat de 3M à la Haute Court de justice britannique.
Harvey Boulter, PDG du Groupe Porton, a déclaré : « La piètre défense publique initiale de 3M, qui a laissé entendre un "regret d'acheteur", contredit totalement les supports marketing de la société encore visibles à ce jour sur son site Internet. Ses propres documents publicitaires déclarent en effet fièrement que Baclite offre une sensibilité de 94,6 % et une spécificité de 96,9 %. » [http://tinyurl.com/2aw8e4q]
M. Boulter a continué : « Le mois dernier, 3M en est venu à suggérer que Porton et le Ministère de la défense britannique tentaient de lui extorquer des fonds. Cette position a été répétée hier par M. Brewer de Bickel & Brewer, la troisième entreprise à conseiller 3M dans cette affaire. »
M. Boulter a ajouté : « Ceci est totalement absurde. Notre revendication légale repose sur une rupture de contrat facilement prouvable - sur des promesses non tenues. Tout ce que Porton et le ministère de la Défense ont demandé est que 3M tienne sa parole et paie Porton et le Ministère de la Défense leur dû conformément au contrat signé. Nous sommes persuadés qu'à la fin du procès cet été, le verdict sera que 3M a rompu ses engagements contractuels. »
Lanny J. Davis, avocat américain pour Porton a déclaré : « Nous apprécions le fait que 3M soit sorti de son « silence » dimanche et ait tenté d'expliquer sa décision de se détourner de ses engagements contractuels avec le ministère de la Défense qui a inventé ce dispositif vital de détection du SARM. 3M a bâclé les essais cliniques réalisés aux États-Unis, lors desquels la société n'a obtenu que 50 % de fiabilité, alors qu'en même temps elle vantait une fiabilité reconnue de 95 % auprès des instances de contrôle européennes. »
M. Davis a confronté George Buckley en mai 2011, lui demandant : « Pourquoi, M. Buckley, après que les 11 membres de votre propre comité clinique aient clairement identifié et détaillé les échecs de 3M aux essais de la FDA américaine, tous étant facilement corrigeables, n'avez-vous pas réessayé ? »
M. Davis répète cette question aujourd'hui.
M. Boulter a déclaré : « À mon avis, si 3M s'était engagé en toute bonne foi, ils n'avaient aucune raison de ne pas résoudre les erreurs corrigeables. » Puis il a continué : « Du fait des décisions prises par M. Buckley et son équipe de collaborateurs, des efforts internationaux pour réduire les incidents liés au SARM ont été retardés. La prévention grâce à une détection rapide des porteurs du SARM est essentielle pour réduire les taux d'infection. Baclite était une solution rentable, rapide et qui, conformément aux normes européennes, fonctionnait. »
Le Groupe Porton, et récemment le député de West Bromwich East, et ancien ministre de la défense, Tom Watson, ont demandé une parfaite transparence à la Haute Court de justice. M. Davis a déclaré : « Les électeurs britanniques ont été privés d'une arme pour combattre les infections de SARM, mais les contribuables britanniques sont également perdants dans cette affaire. »
Pour toute demande des médias, contacter Josh Block au +1-202-756-8293 (États-Unis), Catherine Nicholls au +44-7789-644-979 (Royaume-Uni) ou Charles Cook au +44-7710-910-563 (Royaume-Uni).
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